Epopée mystique et science-fiction
GLITCH nous livre une version moderne du mythe de la Genèse à travers un poème épique composé par Emmanuel Michaud. Réflexion onirique sur la place de l’Homme au sein d’un univers qu’il ne saisit pas, de l’unité à la dualité, de la naissance à la mort, dans l’Espace et dans le Temps, les six strophes de cette odyssée universelle sont rythmées par la musique, la danse et le graphisme, qui évolue au sol durant toute la durée de la performance, partant d’un point central pour arriver à la saturation totale de l’espace scénique. Une vision mêlant mythologie et récit de science-fiction, dans laquelle l’erreur n’est plus un obstacle mais bien une condition sine qua non à la perfection.
You will see the beauty engraved in your mistakes
You’ll cry as the Number becomes Perfection
Improvisation et fusion
Spectacle éminemment physique, de la danse à la performance graphique, cette fresque en mouvement transporte le spectateur au gré des œuvres de Poulenc, Stockhausen ou Mellits, tantôt fondues dans l’improvisation, tantôt tranchantes et incisives, toujours intelligemment soulignées et accompagnées d’une transformation des sons en live par des effets électroniques. Au son des saxophones soprano, alto, ténor ou barytons, les arts se fondent et s’entrechoquent, se nourrissent les uns les autres, et transcendent une trame au thème fondamental. L’improvisation y tient un premier rôle, tant du côté de la musique que de la danse qui se répondent, laissant toujours une place à la surprise. Les cinq acteurs du spectacle évoluent sur scène, dans un grand ballet de pinceaux, de corps et d’instruments.
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